Crise des surdoses : comprendre pourquoi les services de consommation sont essentiels

Crise des surdoses : comprendre pourquoi les services de consommation sont essentiels

Écoutez l’entrevue complète ici

Dans une entrevue diffusée dans l’émission Le 6 à 9 sur ICI Radio-Canada Première à Winnipeg, Sandhia Vadlamudy, directrice générale de l’AIDQ, a pris la parole sur la crise des surdoses qui sévit dans la province. En 2024 seulement, plus de 570 décès liés aux surdoses ont été recensés au Manitoba — un triste record qui illustre l’urgence d’agir.

Sandhia a rappelé les bénéfices bien documentés des services de consommation supervisée, qui permettent non seulement de prévenir les décès, mais aussi d’offrir des soins adaptés aux personnes qui consomment, dans un cadre sécuritaire, respectueux et encadré par du personnel médical et psychosocial. 


« Dans les services de consommation supervisée au Canada, on est intervenu plus de 45 000 fois pour des surdoses, sans enregistrer un seul décès », a-t-elle souligné.


Alors que des organismes au Manitoba réclament l’ouverture d’un tel service dans la province, certaines voix s’élèvent pour s’y opposer, exprimant des craintes liées à une possible augmentation de la criminalité.

À l’AIDQ, nous croyons fermement que les services de réduction des méfaits doivent être renforcés, et non affaiblis. Ce sont des outils de santé publique reconnus, qui sauvent des vies depuis des décennies. Restreindre leur implantation, c’est ignorer les données probantes, renforcer la stigmatisation et détourner l’attention des véritables causes de la crise : l’approvisionnement toxique, l’itinérance, le manque de logements, et le sous-financement chronique des organismes communautaires.

Pour aller plus loin : 

Retour à la liste des nouvelles

Notre infolettre

Restez à l’affût de l’actualité dans les domaines de la dépendance.